Environ 60 volontaires d’ICV ont participé à l’organisation et la mise en place de la conférence.
L’initiative du Forum Humanitaire Mondial a été lancée en 2007 par M. Kofi Annan, l’ancien Secrétaire Général des Nations Unies et par Mme Micheline Calmy-Rey, Ministre des Affaires Etrangères puis Présidente de la Confédération Suisse.
Le Forum se présente sous la forme d’une plateforme indépendante et impartiale où les différents membres de la société mondiale collaborent et traitent des questions humanitaires essentielles.
Lors de la réunion de 2009, le Forum Humanitaire Mondial a choisit de réfléchir à "l’impact du changement climatique sur l’homme". Dans la perspective de la prochaine conférence sur le climat organisé par les Nations Unies, le Forum devait inciter les leaders mondiaux à s’assurer que cette réunion à Copenhague soit un tournant tant au niveau du changement de nos habitudes de vie, que dans l’économie et la société pour prévenir des impacts négatifs du dérèglement climatique sur nos vies.
Pendant ces deux jours, de nombreux concepts et des nouvelles idées liés au changement climatique ont émergées.
Un des points forts de ce Forum est qu’il a réussit à créer un débat croisé entre les responsables des agences onusiennes, des ONG et les dirigeants du secteur privé. Les présidents du Timor Orientale et de la Guyane ont évoqué le problème du changement climatique et ses conséquences dans leur pays. Les représentants de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’UNICEF ont traité des effets du dérèglement climatique sur la santé et les générations à venir.
Quelques points importants évoqués lors de focus sessions et des ateliers:
Tous les participants se sont mis d’accord sur l’idée que l’activité humaine dans les pays riches est la cause principale du changement climatique et que ces pays doivent, par conséquence, rassembler leurs efforts pour freiner /endiguer ce phénomène.
Cependant, il y a eu une divergence sur le fait qu’ils soient les uniques acteurs de ce changement ou non. Certains participants ont jugé que comme les pays en voie de développement /pays du Sud n’étaient pas responsables et qu’ils avaient suffisamment de problèmes eux-mêmes pour devoir changer leur façon de consommer et de réduire leur émission de gaz carbonique. D’autres participants ont pensé que chaque pays avait son rôle à jouer.
Des participants de la conférence ont parlé de leur expérience personnelle. D’un point de vue individuel, une représentante d’un groupe de jeunes du Canada a parlé de son engagement au nom des jeunes du monde entier en évoquant le changement climatique dans sa propre langue, pas seulement en anglais ni en français. D’un point de vue général, des délégués des Philippines et du Bangladesh ont présenté leur programme national afin se pencher sur le problème à la source.
Relever le défi du problème climatique nécessite des actions concertées de chaque individu. Chacun d’entre nous peut agir en ce sens. Comme Kofi Annan l’a souligné, les consommateurs ont le pouvoir de changer les décisions et les stratégies des industriels et des entreprises en faisant le choix de bien acheter. Il a rappelé à l’auditoire que les politiciens pourront réagir s’ils sont assurés du soutien de la population. Son discours s’est achevé sur l’idée que "demain commence aujourd’hui", c’est à dire que nous ne pouvons toujours remettre à demain ce que nous pouvons faire aujourd’hui.